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Aloe vera : Histoire
D'origine d'Afrique du Nord, l'aloe vera est cultivée partout dans le monde et en Europe notamment en Espagne depuis des siècles. Cette plante a été utilisé par les peuples du monde entier pour ses bienfaits internes et externes.
L'histoire ancienne de l'aloe vera nous montre son utilisation en médecine aussi bien qu'en cosmétiques par les Egyptiens, les Romains, les Italiens, les Algériens, les Tunisiens, les Marocains, les Grecs, les Arabes, les Indiens, les Chinois, etc.
Un papyrus écrit il y a 3500 ans (l'original étant conservé à l'Université de Leipzig) décrit l'aloès et ses vertus médicinales qui étaient connues depuis plusieurs siècles.
Ainsi que l'ont écrit les historiens, Aristote persuada Alexandre Le Grand de conquérir l'Ile Socotora (Afrique Orientale) dans le but d'y recueillir des quantités suffisantes d'aloès comme agent cicatrisant pour les soldats.
L'histoire selon laquelle Cléopâtre utilisait en secret le gel d'Aloe Veradans son bain de beauté constitue probablement la première mention de l'usage de la plante en tant que cosmétique. Plus récemment, les Péruviennes en ont fait une teinture excellente pour leur chevelure.
Dans le Nouveau Testament (Jean 19:39) il est dit que Nicodème vint la nuit, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès pour embaumer le corps de Jésus. On pense qu'il s'agissait d'Aloe Vera, Il y a d'autres références de l'aloès dans la Bible: Nombres 24:6, Proverbes 7:17, Chant de Salomon 4:14, Psaumes 45:8.
Marco Polo découvrit que les Chinois utilisaient l'aloès contre les maux d'estomac, ainsi que dans le traitement de l'urticaire et autres affections cutanées. Dans le livre "Les Aventures de Marco Polo" mention est fait du tribut payé annuellement au Grand Khan -- l'aloès.
Une lettre écrite en 1494 par le Dr Diego Alvarez Chanca, l'un des trois médecins du second voyage de Christophe Colomb en Amérique, dit qu'il a fait mention dans les livres de bord de l'aloès qui poussait à Hispaniola "une espèce d'aloès que nous, médecins, utilisons".
Les Mahométans attribuaient une telle valeur à cette plante que le pèlerin qui se rendait à la Mecque pendait une feuille d'aloès à sa porte comme preuve de son pèlerinage.
Les Indiens Séminoles utilisaient le gel guérisseur en chirurgie. Plutôt que de suturer, ils appliquaient le gel brut sur l'incision pour favoriser une cicatrisation rapide et naturelle. Ce procédé ne laissait que peu ou pas de cicatrice.